Skip to main content
x

E

Selon la fondation Ellen Macarthur, il s'agit « d'une économie industrielle qui est, à dessein ou par intention, réparatrice et dans laquelle les flux de matières sont de deux types bien séparés : les nutriments biologiques, destinés à ré-entrer dans la biosphère en toute sécurité, et des entrants techniques conçus pour être recyclés en restant à un haut niveau de qualité, sans entrer dans la biosphère ».

Au sein de l’Institut de l'économie circulaire (IEC), le concept est défini comme «un cycle de développement positif continu qui préserve et développe le capital naturel, optimise le rendement des ressources et minimise les risques par la gestion des stocks et des flux de ressources. Elle propose, en effet, de transformer les déchets en matières premières réutilisées pour la conception de produits ou pour d'autres utilisations. En d'autres termes, ne plus créer de résidus que les systèmes industriels et naturels ne puissent absorber ».

Le concept d'économie verte est le fruit de nombreuses réflexions visant à renforcer le développement durable. Il est perçu comme un moteur pour accélérer le progrès vers le développement durable. De plus, l’économie verte contribue à l’élimination de la pauvreté et à la croissance économique durable, à améliorer l’intégration sociale et le bien-être de l’humanité en général. Elle crée également des possibilités d’emploi et de travail décent pour tous, tout en préservant le bon fonctionnement des écosystèmes de la planète.

 

Le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) définit l’Economie Verte comme « une économie qui entraîne une amélioration du bien-être humain et de l’équité sociale, tout en réduisant de manière significative les risques environnementaux et la pénurie de ressources ».

 « Le mot écovillage est né de la fusion des termes écologie et village. Il s'agit d'un concept largement utilisé pour représenter plusieurs modèles de communautés. Il tente d'intégrer un environnement social d'entraide ayant un faible impact sur l’écosystème »  Autrement dit, c’est une politique d'aménagement écologique de l'espace villageois pour la promotion d’un développement humain durable à travers la quête d’une autosuffisance énergétique, hydraulique et alimentaire avec une faible émission de carbone.  La notion d’écovillage qui intéressait au départ un seul village a vite était élargie à celle d’un village centre polarisant des villages satellites ayant des affinités socio culturelles et/ou partageant un même espace pastoral, agricole et forestier avec des droits d’accès aux ressources naturelles mutuellement reconnus à tous. De ce point de vue, l’espace villageois à considérer n’est pas la délimitation administrative mais plutôt le terroir traditionnel.

Complexe dynamique formé de communautés de plantes, d’animaux et de microorganismes et de leur environnement non vivant qui, par leur interaction, forment une unité fonctionnelle.   

L’éducation se définie comme étant le « processus par lequel, un individu ou un groupe acquiert des savoirs, des savoir-faire et des savoir-être pour s’intégrer harmonieusement dans une société et s’adapter à toute nouvelle situation qui pourrait se présenter à lui ».

Selon l’UNESCO, l'Éducation au développement durable consiste à intégrer dans l'enseignement/apprentissage, les thèmes clés du développement durable, comme le changement climatique, la prévention des catastrophes, la biodiversité, la réduction de la pauvreté ou la consommation durable. 

 

L’UNESCO/PNUE (1988) définit l’ErE comme étant « un processus permanent dans lequel les individus et la collectivité prennent conscience de leur environnement et acquièrent les connaissances, les valeurs, les compétences, l’expérience et aussi la volonté qui leur permettront d’agir, individuellement et collectivement, pour résoudre les problèmes actuels et futurs de l’environnement ».

 

 Selon Enda Tiers-monde (1989), « l’éducation relative à l’environnement (ErE) est la démarche par laquelle on apprend à connaitre ou à faire connaitre l’environnement, à y vivre et à tenter de le modifier dans le respect de ses équilibres ».  

 

L’effet de serre est un phénomène naturel sans lequel, il n’y aurait pas de vie possible sur la planète Terre qui serait une boule de glace flottant dans l’espace.

 

Grâce à certains gaz atmosphériques (gaz à effet de serre) agissant comme une bulle de protection, la chaleur du Soleil est bloquée et redirigée vers le sol et les océans. Par conséquent, les gaz à effet de serre retiennent la chaleur dans le système surface-troposphère : c’est ce qu’on appelle l’effet de serre (GIEC 2007), un équilibre thermique qui est aujourd’hui perturbé.

Selon le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), les métiers verts ou «cols verts» sont définis comme des «emplois dans l’agriculture, l’industrie manufacturière, la recherche et le développement, l’administration et les services, qui contribuent de manière substantielle à préserver ou à restaurer la qualité de l’environnement. Il s’agit en particulier, mais pas uniquement, des métiers qui participent à préserver les écosystèmes et la biodiversité ; à réduire la consommation d’énergie et de matières premières ; à décarboniser l’économie ; et à minimiser ou éviter toute forme de déperdition et de pollution ». Les métiers verts seraient donc présents dans tous les secteurs de l’économie et sont ainsi, par essence, des métiers transversaux. 

 

L'empreinte écologique ou empreinte environnementale est un indicateur et un mode d'évaluation environnementale qui comptabilise la pression exercée par les êtres humains envers les ressources naturelles et les « services écologiques » fournis par la nature. Plus précisément, elle mesure les surfaces alimentaires productives de terres et d'eau nécessaires pour produire les ressources qu'un individu, une population ou une activité consomme et pour absorber les déchets générés, compte tenu des techniques et de la gestion des ressources en vigueur.  (WWF, 2019).  

 

 

Partie de la zoologie qui étudie les insectes.

Dans le code de l’environnement, il est défini comme étant « l’ensemble des éléments naturels et artificiels ainsi que des facteurs économiques, sociaux et culturels qui favorisent l’existence, la transformation et le développement du milieu, des organismes vivants et des activités humaines » ;

Jacques BUGNICOURT de Enda Tiers monde, l’a défini en 1976 : comme étant l’« ensemble des éléments physiques, chimiques, biologiques et des facteurs sociaux, économiques, culturels relatifs à un groupe humain, à un individu ou à un organisme vivant, qui agissent plus ou moins sur lui et qu’il peut plus ou moins transformer » ;

Selon PIEROU H. et al (1979), il s’agit d’« un système dynamique et complexe qui comprend deux sous-systèmes en interrelation » :

          le sous-système naturel constitué par le milieu physique ou l’espace géographique (sol, eau, air, énergie) avec ses facteurs biotiques (faune, flore) ;

          le sous-système humain (les acteurs socioculturel et économique) ».

 

Pour le philosophe L. GOFFIN, l’environnement est : «  un système dynamique défini par les interactions physiques, biologiques et culturelles perçues ou non entre l’homme et les autres êtres vivants et éléments du milieu, qu’ils soient naturels, transformés ou crées par l’homme ».

Selon la FAO (1994), c’est un ensemble de processus responsable de l'évolution des reliefs engendrés par les déformations de l'écorce terrestre (par ablation, transport et accumulation). L’érosion est le phénomène naturel qui façonne le relief et dont l’intensité dépend de divers facteurs que l’Homme peut favoriser. Il est important de différencier l’érosion naturelle de celle anthropique. L’érosion naturelle ou géologique est un processus ininterrompu. Elle permet de compenser les pertes ou déplacements de sable d’un lieu bien distinct à un autre.

On distingue deux types d’érosion :

 ü l’érosion éolienne est un processus de dégradation des sols par l’action du vent. Les particules de sol sont arrachées par le vent dans des zones dites d’abrasion et s’accumulent sur d’autres sites constituant des zones d’accumulation.

 

 ü l’érosion hydrique est comprise comme une perte de terre due à l’eau qui l’arrache et la transporte vers un lieu de dépôt.

L’impact est une conséquence d’une action sur l’état dynamique d’un élément de l’environnement. Il est « le résultat d’une comparaison de deux états : un état qui résulterait de l’action envisagée et un état de référence » (Veuve, 1988). L’impact peut être alors qualifié de positif, négatif, direct, indirect, cumulatif ou résiduel.

Les Etudes d’impacts sur l’environnement englobent « Toutes études préalables à la réalisation de projet d’aménagement, d’ouvrage, d’équipement, d’installation ou d’implantation d’unité industrielle, agricole ou autre, de plan ou programme, permettant d’apprécier les conséquences directes et/ou indirectes de l’investissement sur les ressources de l’environnement ». 

 

Groupe d'organismes vivants distincts de tous les autres groupes d'organismes présentant un ensemble de caractéristiques morphologiques, anatomiques, physiologiques, biochimiques et génétiques communes, capables de se reproduire (interfécondité) et d'engendrer une descendance fertile dans les conditions naturelles

L’évaluation environnementale (EE) est « un processus systématique qui consiste à évaluer les possibilités, les capacités et les fonctions des ressources, des systèmes naturels et des systèmes humains afin de faciliter la planification du développement durable et la prise de décision en général, ainsi que de prévoir et de gérer les impacts négatifs et les conséquences des      propositions d’aménagement en particulier ». 

L’EE, qui comprend les études d’impact sur l’environnement, l’évaluation environnementale stratégique et les audits sur l’environnement, se veut être un outil de prévention des dommages à l’environnement et d’aide à la prise de décisions pour les autorités compétentes chargées de la protection de l’environnement.